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Feu vert à Radio-Canada : on vous le recommande!

Feu vert à Radio-Canada : on vous le recommande!

Je vous recommande vraiment cette nouvelle émission sur l’environnement, animée par Catherine Perrin et diffusée le dimanche de 15 h à 16 h (en rediffusion le lundi à 21 h).


Si vous préférez l'écouter quand bon vous semble, c'est dispo sur Ohdio!


Je pourrais faire un article de blogue pour chaque émission tellement les sujets sont intéressants! On a envie d’aller encore plus en profondeur sur chacun d’eux et d’en jaser. Je vais peut-être faire ça d'ailleurs...!

La toute première émission commençait avec une grande question :

COMMENT ON PARLE D'ENVIRONNEMENT EN 2022?

Suivi d’une autre question : « Est-ce qu’on en parle assez? »

En fait, la vrai question, c’est peut-être : « Est-ce qu’on en parle de la bonne façon? »

Comment faire comprendre aux gens qu’il y a une réelle urgence climatique, sans les décourager?

La vision de Philippe Poitras de Unpointcinq est intéressante :

« Faisons entrer le climat dans l’intérêt quotidien des gens pour que l’information soit attractive et parlons-leur de solutions! » 

UNE CRISE ENVIRONNEMENTALE ENCORE UN PEU ABSTRAITE

On parle de plus en plus d’environnement dans les journaux, le fait que l’émission Feu vert existe est un bon départ, mais est-ce que les gens comprennent vraiment les grands enjeux qui menacent l’humanité?

Quand on ne voit pas la différence dans notre vie quotidienne, qu’est-ce que ça peut bien nous faire?

Pour comprendre la crise climatique, on a besoin de témoignages, de situations vécues, de catastrophes et d’images de ce que les gens vivent ailleurs. Ça prend du concret.

Ça revient à ce que Philippe disait : en partant du quotidien des gens, en parlant du climat dans leur vie, on peut leur faire prendre conscience des enjeux plus grands.

ON A DE LA CHANCE AU QUÉBEC!

Je m’informe beaucoup sur la crise environnementale. Je lis ce qui se passe dans les autres pays et pour vrai, on est chanceux d’être au Québec! Notre énergie va bien, on a encore de l’eau, nos températures sont clémentes (pour le moment).

Ce qui fait que c’est difficile pour ben du monde de se sentir concerné par ce que nous disent les scientifiques.

Dans plein d’autres pays (et même dans l’Ouest Canadien), les changements climatiques se font de plus en plus sentir. Les sécheresses d’un côté, les inondations de l’autre, les canicules extrêmes, les problèmes d’électricité/d’énergie.

Les gouvernements ou municipalités doivent imposer des restrictions et des limites. Pas le choix! Il faut rationner. 

Les restrictions, ça amène son lot de conflits et de divisions par contre; on l’a vu avec la pandémie. En plus, les restrictions de la pandémie, c’étaient probablement des petites contraintes vis-à-vis ce qui nous attend.

Bref, le Québec n’a pas encore vécu de grandes catastrophes (quoi qu'on n’est pas loin des glaciers qui fondent par exemple).

Est-ce qu’il faut moins faire d’efforts pour autant? Nenon!

LES SOLUTIONS

Les efforts sont nécessaires pour éviter de basculer dans le rouge. Surtout qu’on est dans le orange foncé.

Mais là... Initiatives personnelles? Vision radicale? Qu’est-ce qu’on fait?

Et surtout, comment on réussit à rendre l’action climatique DÉSIRABLE dans tout ça? 

(D’ailleurs, c’est l’objectif de Unpointcinq et c’est aussi l’objectif de Bateau bateau, à deux niveaux complètement différents!)

On peut penser aux petits gestes individuels, comme se tourner vers le papier de toilette lavable. Mais on va se le dire, les petits gestes ne feront pas une grande différence sur l’impact des GES dans le monde.

Est-ce qu'on arrête de faire des petits gestes pour autant? Nenon!

LES PETITS GESTES

Les petits gestes du quotidien ont leur place quand même, car ça reste des symboles forts et ça nous permet aussi de nous sentir mieux! Oui, c’est prouvé que ça nous aide à atténuer notre éco-anxiété et que ça nous rend fier de faire quelque chose de concret.

Je vois même les petits gestes comme un point de départ pour quelque chose de plus grand.

Catherine Perrin résumait ça en une phrase :

« Les petits gestes peuvent préparer ou disposer des consciences

ou reflètent une forme d’éducation à ces enjeux, qui sont un point de départ pour s’éduquer à plus. »

C’est exactement ÇA ma vision du rôle de Bateau bateau!

Je crois qu’avec des milliers de personnes qui consomment plus responsablement et font une multitudes de petits changements dans leur vie, ça a pleins de répercussions positives :

• À la gang, l’impact de ces millions de petits gestes a quand même un peu de poids!

• On devient plus curieux, plus informé, on veut connaître les prochains gestes qu’on peut faire.

• Comme des changements ont déjà été effectués dans nos vies, on est plus disposés et résilients à faire d’autres changements.

• Ensemble, on peut demander des changements en politique ou dans la société.

QUAND EST-CE QU'ON LE FAIT?

Ça, c’est tellement le sujet d’un autre post de blogue au complet!

Je vais vous écrire la suite dans quelques semaines.

Voyez? C’est exactement ça qu’on nous fait tout le temps.

On nous promet des solutions, mais y’a plein de délais. On nous dit qu’on va prendre telle ou telle mesures, mais au lieu de faire les choses MAINTENANT, on dit qu’on les fera d’ici 2030, 2050… 

L’interdiction des plastiques à usage unique en est un bon exemple. C’était sensé être effectif en 2021, puis finalement, ça a été repoussé en 2022 et finalement ce sera (peut-être??) officiel pour vrai de vrai en 2023. Ça prend vraiment 2 ans et demi pour écouler des cuillères en plastique? Entk...

EN CONCLUSION

La bonne façon de parler d’environnement, c’est par de multiples façons. 

Pis rendu là, faisons-les toutes!

Par les médias : pour nous informer.

Par les gouvernements : pour nous guider (quitte à nous forcer) à aller vers des solutions plus vertes.

Par les écoles : pour éduquer à la curiosité et au sens critique afin que les enfants puissent être conscients des enjeux actuels et futurs et puissent réfléchir et imaginer des idées radicales pour se placer dans une meilleure position pour leur avenir.

ET VOUS?

Trouvez-vous qu’on parle assez d'environnement? (Trop?)

Et de la bonne façon?

Par M.eve

J'aime me questionner, m'informer, réfléchir et écrire!

C'est par le biais de ce blogue que je prends le temps de vous parler en toute transparence de mon entreprise ou que je vous partage ce que j'apprends ou ce que j'ai constaté par rapport aux sujets environnementaux qui nous concernent tous et toutes.

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