Cet été, lors d’une sortie au zoo de Saint-Félicien, j’ai entendu une phrase magique qui m’a beaucoup inspiré. À la toute fin de la balade en train dans le Parc des Sentiers de la Nature, on entendait, cité par la voix de Guy Nadon :
« Il faut apprendre pour connaître.
Connaître pour aimer.
Aimer pour protéger. »
Je la relis encore et ça me donne des frissons.
Cette nature… que bien souvent on ne connaît pas ou avec laquelle on ne connecte plus, parce qu’on est englobés par notre vie quotidienne.
Cet environnement, ce climat… qui sont si abstraits. Comment peut-on se sentir interpellé par une crise climatique quand on n’est pas touché personnellement, quand on n’a aucune idée que des changements ont lieu dans notre environnement?
La seule façon de savoir à ce moment-là, c’est de s’informer (ou d’être à l’écoute de ceux qui peuvent nous informer). C’est alors qu’on s’ouvre les yeux et qu’on se défait de nos œillères, qu’on prend conscience du vivant qui nous entoure.
Vous rappelez-vous de la dernière fois où vous avez connecté avec la nature? Où vous avez touché un arbre, apprécié un oiseau?
En prenant un moment pour se connecter, on prend un moment pour aimer.
Et on se rend compte à quel point la nature est belle et qu’il est important de la protéger.
Et n’oublions pas que l’humain fait aussi partie de cette nature. Nos propres enfants sont des êtres vivants.
Ça me rappelle cette autre citation, qui me donne tout autant de frissons, tirée de la fin du documentaire Prêts pour la décroissance :
