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Le défi zéro déchet – La suite

Le défi zéro déchet – La suite

Je reviens sur mon défi Zéro déchet!

Je suis une des familles qui participe au défi zéro déchet dans mon quartier, je vous en parlais ici et j’étais censée vous en parler pendant les derniers mois, mais j’ai finalement eu d’autres sujets à partager..! Alors bref, je vous fais aujourd’hui un petit retour sur où j’en suis dans mon défi.

LE DÉFI ZÉRO DÉCHET DU MOIS

Chaque mois, nous sommes invités à prendre part au « défi du mois ».

Après le défi du mois de novembre qui était d’établir nos objectifs pour le défi Zéro déchet, nous sommes passés par le défi du mois de décembre où le but était de faire le moins de déchet possible pour le temps des fêtes et pour Noël (chose réussie et j’en ai parlé d’ailleurs ici).

Par ailleurs, ce même mois, Mélissa de La Fontaine a INSISTÉ sur le fait d’essayer la tourtière au millet de Jean-Philippe! Chose que j’ai faite. Parce que quand quelqu’un est insistant comme ça (et que tu te cherches des nouvelles recettes végé), ben tu l’essaies! Une excellente recette végé au final! C’était fabuleusement bon (et d’ailleurs la première fois que je faisais des tartes).

Puis, le défi du mois de janvier était de privilégier le vrac chez nos commerçants locaux, de les pousser à prendre nos contenants (resto take out, fromageries, boucheries…). J’ai d’ailleurs tenté de faire ça en allant chercher des sushis pas loin et en apportant mes contenants. Ce fut un demi succès! Ils m’ont dit non, j’ai insisté davantage, puis le boss m’a dit non (pas en temps de COVID) et finalement, on m’a demandé si je restais pas loin et ils m’ont permis de partir avec une assiette qu’ils m’ont prêté et que je leur ai rapporté avant le couvre-feu (mais qu’ils ont emballé dans plein de saran wrap). Ça a quand même ajouté à l’expérience!

À retenir : Demandez ou continuez de demander à vos commerces locaux si vous pouvez utiliser vos contenants. Je sais que c’est plus difficile en temps de pandémie, mais pour vrai, il n’y a pas de danger! D’ailleurs voici un guide pratique à leur partager. Et espérons que lorsque cette pandémie sera passée, les occasions de vrac débloquerons un peu partout, tel que ça s’enlignait bien pour le faire vers la fin de 2019!

En attendant, petit truc : lorsque vous vous faites livrer un repas, écrivez une note pour demander si c’est possible de mettre votre repas dans un contenant compostable ou recyclable (j’ai déjà appelé un endroit pour leur demander s’ils mettaient leur poutine dans un contenant compostable et ils me disaient que non, mais que c’était possible de le faire parce qu’ils en avaient pour emballer un autre type de repas, alors il suffisait de demander).

Je vous parle du défi de février la semaine prochaine!

PESER SES DÉCHETS

À chaque début de mois, on fait la pesée de nos déchets (poubelle, recyclage, composte) pour une semaine. 

Pour ma part, je n’ai pas remarqué une diminution extraordinaire de nos déchets au courant des mois passés… je me demande si c’est pas parce qu’on est déjà au minimum de ce qu’on peut faire en ce moment dans nos limites familiales? Dans le sens que si on fait plus, est-ce que c’est soutenable à long terme comme mode de vie? À voir!

Donc bref, en ce moment, je perçois surtout de la constance. Mon composte fait pas mal toujours autour de 2 kilos par semaine, sauf la fois où j’avais acheté des melons/courges à l’automne… de la croûte de cucurbitacé, ça pèse lourd! Ça avait fait un bac de composte de 5 kilos cette semaine-là. Sinon, mon recyclage tourne toujours autour de 1.5 à 1.6 kilos, et ma poubelle varie entre 150 et 500 grammes. Heureusement que je n’ai pas cassé de verre pendant les semaines de pesée!

L'ALIMENTATION ZÉRO DÉCHET

C’est vraiment le cœur du sujet dans un défi où on veut tendre vers le zéro déchet!

Déjà, je trouve que j’ai l’œil beaucoup plus averti depuis l’automne, notamment sur les emballages alimentaires et sur mes listes de courses. Il faut dire que depuis le début du défi, je ne vais pratiquement plus à l’épicerie, alors ça aide au niveau de la réduction des déchets de produits suremballés. Au printemps et à l’été, en contexte de pandémie, j’achetais en gros à l’épicerie ou en ligne parce que je voulais me stocker et y aller le moins souvent, là, je suis un peu plus ‘sorteuse’.

Bon, je ne suis pas parfaite non plus là.. et je l’avoue, depuis que je me suis fait faire ma carte Costco en automne (parce que j’ai acheté mes lunettes là), je veux la rentabiliser, alors j’y vais une fois par mois ou deux mois. 

Mais bon, qui dit Costco ne dit pas nécessairement beaucoup de déchets! Il y a des façons de faire attention à ce qu’on achète. Par exemple, je suis du genre à ne SURTOUT PAS acheter de boîtes remplies de petits trucs emballés individuellement pour les lunchs (!), mais à privilégier les très gros emballages d’un produit qui est en vrac à l’intérieur (ex. un très gros sac de grignotines). Sinon, lorsque j’achète un emballage (surtout pour des desserts), s’il est en plastique, je regarde tout de suite s’il est en PET (le plastique le plus recyclé). Autrement, je reconsidère l’achat. Il faudrait que je laisse tomber l’achat de produits dans des emballages plastiques tout court, mais c’est tuuuuuuuuff… parce que étonnamment, je n’aime pas cuisiner des desserts et je suis donc ben fan de leurs bouchées de brownies!

Sinon, les paniers Lufa m’aident grandement chaque semaine à faire le moins de déchets possible et à m’approvisionner du même coup de fruits et légumes pour la plupart locaux. 

Sur leurs photos, on voit dans quel emballage vient le produit, alors on peut faire un choix « zéro déchet » éclairé. Bon, en ce moment, je dois avouer que je suis lâche et que je ne vais pas à la fromagerie pour aller chercher mon fromage en vrac! Alors c’est un des emballages qui se retrouve le plus souvent dans ma poubelle. Pour le reste, je suis à proximité de la Réserve naturelle sur St-Hubert pour m’approvisionner en vrac (aliments secs, œufs) et j’aime bien aussi aller chez Romarin qui complète la Réserve sur certains produits, et au Fairmount Bagels, juste à côté où j’apporte mon grand sac à pain, ils le remplissent de 2 douzaines et je les congèle en arrivant à la maison. Bon, on va se le dire, je suis chanceuse d’habiter à Montréal et à proximité d’autant de commerces de qualité!!

RÉDUIRE SES DÉCHETS ULTIMES COMME SON RECYCLAGE

En ce moment, là où je sais que je peux diminuer encore, c’est sur le recyclage. Je voulais tenter l’expérience d’un mois 100% zéro déchet ultimes (0g dans la poubelle et disons… 250-500 grammes de recyclage), mais j’ai oublié. Je vais voir si je peux tenter l’expérience prochainement.

Ce serait une expérience extrême, on va se le dire. Je ne crois pas pouvoir soutenir ça à long terme dans mon contexte familial et avec ma paresse légendaire, décuplée par le contexte de confinement et de COVID. De toute façon, je n’ai pas l’ambition de devenir la prochaine Béa Jonhson, mais je suis curieuse de faire l’exercice!

EN CONCLUSION

Mon défi va bon train. Cette semaine est une semaine de pesée, et ça s’enligne pour être assez constant encore.

En fait, là où je stagne, c’est vraiment juste au niveau de ma motivation. Parfois, surtout en hiver (et surtout quand on nous dit de rester chez nous), j’ai juste envie de rester dans mon cocon de maison. Et qui dit ‘ne pas sortir’ dit ‘ne pas pouvoir apporter nos contenants’… Pis ça arrive que je n’aie pas envie d’aller à 3-4 places pendant une semaine, alors nos repas sont plus limités à ce que j’ai dans mon panier Lufa.

C’est triste, parce que je constate que le défi ne m’aura pas apporté la motivation que je pensais!

C’est facile de changer les mouchoirs en papier pour des mouchoirs en tissu dans sa vie. C’est l’histoire de 5 minutes (une commande Bateau bateau!) et c’est réglé pour la vie. Même chose pour le papier de toilette lavable : on se lance et hop! On n’a plus besoin de s’en soucier, jamais.

Ce sont des ‘move’ écolos tellement SIMPLES!

L’alimentation, ça c’est difficile. Parce que c’est récurrent. Il faut manger chaque jour, alors, il faut prévoir ce qu’on va manger, cuisiner chaque semaine et aller acheter nos aliments chaque semaine de manière à avoir le moins de pertes et de gaspillage possible. Il faut faire des efforts continuellement, et ça prend plus d’efforts quand on a plusieurs bouches à nourrir. Il faut probablement changer sa routine, question que ça s’installe facilement dans notre mode de vie, et les produits ou aliments qu’on veut ne sont pas toujours au même endroit. Bien souvent, il faut changer ses goûts; il faut se plier aux choix alimentaires qu’il y a dans notre épicerie ZD du coin ou sinon, il faut se déplacer plus loin.

Une semaine, un mois, ça peut nous tenter, mais le mois suivant, ça nous tente moins. Moi, c’est ça que je trouve difficile.

Le ZD, c'est des « passes ». Parfois, on est plus ou moins motivé. Il faut juste trouver une routine qui fonctionne bien pour nous, question de nous alimenter continuellement en vrac ou de manière à faire très peu de déchets.

Dans notre défi, on nous dit de lâcher prise! Je crois que c’est ce qu’il nous reste à faire 😉

Par M.eve

J'aime me questionner, m'informer, réfléchir et écrire!

C'est par le biais de ce blogue que je prends le temps de vous parler en toute transparence de mon entreprise ou que je vous partage ce que j'apprends ou ce que j'ai constaté par rapport aux sujets environnementaux qui nous concernent tous et toutes.

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