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Êtes-vous écolotarien.ne?

Êtes-vous écolotarien.ne?

Je définirais un.e écolotarien.ne par une personne qui se pose des questions sur les aliments qu’elle mange dans un but de réduction de son empreinte sur la planète. C'est proche d'être flexitarien.ne, mais vraiment avec une conscience écologique derrière. 

Je dirais qu’il y a deux niveaux à l’écolotarisme (pour vrai, j’invente ces termes là, je ne les ai pas trouvés nulle part sur le Web, ça me semble juste logique de les appeler comme ça).

L'ÉCOLOTARISME - NIVEAU 1

Lui est plus accessible.

On regarde des tableaux (comme ceux dont je parlais dans le dernier article) et en s’informant un peu, on se rend compte qu’il y a des petites actions qu’on peut faire pour changer notre alimentation afin d’avoir un très gros impact pour aider la planète.

Exemple : Réduire la viande, surtout le bœuf.

L'ÉCOLOTARISME - NIVEAU 2

Lui est plus intense.

On en vient à réfléchir à l’impact de chaque aliment qu'on achète pour voir quelle option est favorable (pis parfois, ça se passe devant nos yeux à l’épicerie).

Exemple : Choisir dorénavant entre le lait de vache ou le lait d’amande? Ou des plus difficiles comme choisir les carottes du Québec emballées dans un plateau-mousse avec du saran wrap ou les carottes biologiques des États-Unis dans un sac en plastique?

Clairement le bon choix serait les carottes bio du Québec non-emballées, mais câline, elles ne sont pas à l’épicerie pis on a besoin de carottes!

LE CHEMINEMENT DE L'ÉCOLOTARIEN.NE

Je veux aborder le niveau 1. Celui où on réduit notre consommation de viande pour le bien de la planète (parce que la cruauté animale, ça ne nous touche pas assez pour arrêter d’en manger ça a l’air).

Et je veux vous parler de mon cheminement, parce que l’écolotarien.ne vit toujours un cheminement. J’pense pas qu’il passe de carnivore (meat lover) à végétarien du jour au lendemain. Il aime trop la viande.

Il y a plusieurs années, j’étais pas mal au même point que la majorité de la population : je mangeais de la viande à tous les jours. Bœuf, porc, poulet, poisson, fruits de mer. Puis, plus ma conscience écologique a grandi, plus j’ai appris de choses et plus j’ai compris que ce que je mangeais avait un gros impact sur la crise environnementale qu’on vit présentement!

Deux ressources m’ont convaincues avec le temps à réduire substantiellement ma consommation de viande :

Ce documentaire : Cowspiracy (sur Netflix)

et

Ce genre de tableaux :

eat smart your food choices affect the climate how much water does it take to produce 1lb of meat

 

En bonne nouvelle écolotarienne, j’ai donc commencé par couper le bœuf en me disant que c’était le premier à éviter pour faire une réelle différence. Selon tous les tableaux, c’est le cas, alors j’étais assez convaincue. De toute façon, je n’ai jamais vraiment été une amatrice de steaks. Dans les débuts, je l’avoue, j’achetais encore du bœuf haché de temps en temps. Puis j’ai découvert que le porc haché faisait la même job (et sur les tableaux, le porc c’est mieux). Ensuite, j’ai arrêté d’acheter du porc et j’ai découvert d’autres alternatives, comme la dinde hachée (qui était encore mieux sur les tableaux), pour finalement aller de plus en plus vers des alternatives complètement végétariennes.

En toute transparence, je ne suis pas encore rendue végétarienne à 100%, mais notre alimentation a substantiellement changée pour être hautement plus écolo. Notre consommation se limite aujourd’hui à très peu de poulet/dinde (~1x par semaine) et des saucisses de porc ~1x par 2-3 mois.

FAIRE DES CHOIX ALIMENTAIRES PLUS RESPONSABLES

Ce qui est bien, c’est qu’être écolotarien.ne nous apporte une conscience écologique à plusieurs niveaux.

Par exemple, on achète un poulet entier bio fermier au lieu d’acheter des ailes de poulet cheap en rabais (dans ma tête en plus, quand j’achète des ailes de poulet, c’est comme si je tuais et gaspillais pleins de poulets pour seulement récupérer et manger leurs ailes… c’est niaiseux parce que c’est vraiment pas ça, mais ça me trouble pareil).

Maintenant, lorsque j'achète du poulet, je le prends entier et j'utilise jusqu'à ses os pour faire un bouillon de poulet. La viande nous sert pour 2-3 repas différents et le bouillon nous permet de faire pleins d’autres recettes (soupes, potages, sauces). Un moment donné, on va se tanner de manger des p’tits poulets et on se tournera vers une routine où on fait des bouillons de légumes! Mais en attendant, notre viande est de qualité et on la consomme de manière optimale seulement de temps en temps.

Alors voilà. Pour moi, c’est un peu ça l’écolotarisme. Même si on est un grand carnivore, c’est possible de réduire sans devenir du jour au lendemain végétarien.

Après, le chemin se fait tout seul, étape par étape. Parce qu’on s’ouvre à apprendre de nouvelles recettes, on découvre de nouveaux aliments (tofu, PVT (protéines végétales texturées), légumineuses). On apprend à en aimer certains (PVT, légumineuses), tandis que d’autres ne passent pas au conseil (ici, les enfants n’aiment pas le tofu en cubes, même en général tao!). Et parfois, c’est tout simple : on se rend compte qu’on n’a pas besoin de mettre de la viande partout dans nos recettes (on peut faire notre sauce à spag ou notre chili sans viande pis ça marche quand même).

On en vient aussi à explorer des produits végétariens, pis ça, c’est ben l’fun. On découvre des marques et des aliments végé qui ne sont pas super… et d’autres qui nous surprennent!

J’ai essayé une dizaine de marques de saucisses végé avant de trouver celles qui étaient vraiment similaires à des saucisses à hot dog! Les hot dogs végés, ça peut être bon. Et comme mes mouchoirs, je ne retournerais pas en arrière, je suis rendue à trouer que des saucisses à hot dog de restes d'animaux, ça m'écœure un peu.

Et au final, on vient à manger un repas de viande de moins par semaine… deux de moins… trois de moins… jusqu’à cinq-six de moins par semaine! Et on réduit le bœuf… et on réduit le porc… et on est de plus en plus proche d’être végétarien; tout ça pour faire notre part pour réduire les élevages intensifs qui ne peuvent pas continuer comme ça. Tout ça pour faire une réelle différence sur les gaz à effet de serre.

DES STATISTIQUES IMPRESSIONNANTES

D’ailleurs, j’ai lu que si tous les Américains (300 millions de personnes) mangeaient un repas de viande de moins par semaine, ça aurait le même effet sur les gaz à effet de serre que de sauver 90 millions de billets d’avion New York – Los Angeles. (source: “Meat the Truth”, vidéo YouTube)

Selon cette même source, si tous les Américains mangeaient 3 repas de viande de moins par semaine, on économiserait près de 300 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre. Ça aurait un plus gros impact sur la réduction des réchauffements climatiques que si toutes les autos aux États-Unis étaient remplacées par des Toyota Prius. Quand même fou, non?

EN CONCLUSION

Tout ça pour dire que si jamais quelqu’un vous demande si vous mangez de la viande, vous pouvez maintenant lui dire que vous êtes écolotarien.ne; vous êtes en transition et portés par des choix alimentaires écoresponsables! Vous ne dites pas non à un repas qu’on vous sert avec de la viande (elle est déjà achetée, déjà cuisinée, déjà dans votre assiette, alors why not!), mais vous en achetez de moins en moins, parce que pour vous, c’est un excellent petit geste à faire pour la planète!

Par M.eve

J'aime me questionner, m'informer, réfléchir et écrire!

C'est par le biais de ce blogue que je prends le temps de vous parler en toute transparence de mon entreprise ou que je vous partage ce que j'apprends ou ce que j'ai constaté par rapport aux sujets environnementaux qui nous concernent tous et toutes.

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